Dès 1909, la municipalité réfléchit à la création d'un cimetière simultané au lieu-dit "Fuchsloch." Ce dernier fut inauguré en 1913, mais il était déjà saturé en 1920, puisqu'un projet d'extension vit le jour à cette époque. En 1922, une grille en fer forgé fut posée, après que le cimetière ait été prolongé jusqu'a la route du Général-de Gaulle, l'accès se faisant jusqu'alors par la rue de Lauterbourg. Un espace réservé aux urnes fut aménagé dès 1928, sur les plans d'E. Weber. Un carré militaire abrite des sépultures de soldats français morts au combat en 1939-1945. La ville acquit de nouveaux terrains en 1946, et commanda à l'architecte Steiger la réalisation d'une morgue de 8 places, d'une salle d'autopsie, de bureaux et d'une salle de réunion pour 25 personnes. En décembre 1948, l'architecte strasbourgeois Henri Risch dressa les plans d'extension du nouveau cimetière vers le nord, extension réalisée en 1949 par l'entreprise E. Sultzer et Cie à Schiltigheim. En 1950, le ferronnier-serrurier Louis Cleiss restaura l'ancienne grille déposée, la remonta et la compléta.
Cimetière trapézoïdal de 240 ares, divisé en 18 carrés d'inhumation, sur trois rangées desservies par des allées longitudinales et latérales. Le carré militaire est situé à l'intérieur du carré 8, dans la partie sud. De même, le carré 6 a été subdivisé pour intégrer un carré réservé aux urnes. Un autre espace cinéraire occupe une bande de terrain prise sur une allée, au nord du carré 6. Un jardin du souvenir occupe un espace triangulaire à côté de l'entrée donnant sur la rue de Wissembourg. Un bureau comprenant une morgue est situé à proximité de la même entrée. Le cimetière possède une deuxième entrée sur la route du Général-de-Gaulle.