Historiques des cimetières

Présentation

Bienvenue sur le site de présentation du cimetière de Clermont-L-Herault.

En France.
Au moyen-âge le cimetière se situait à l'intérieur des villes et était géré par l'Eglise catholique. Au
Siècle des Lumières et plus encore au XIXème, par souci hygiéniste et parfois anticléricalisme, les
hommes choisirent des emplacements loin de la ville, loin du regard des vivants, pour construire le
lieu du repos éternel.
En 1790, l'institution des communes substituées aux paroisses de l'Ancien Régime, permit de jeter
les bases d'un nouveau règlement des cimetières retirant la gestion de ceux-ci à l'Eglise catholique
et l'attribuant aux autorités communales. La signature du Concordat, en juin 1801, ne remit pas en
cause ce transfert de compétence. Le décret de juin 1804 (23 prairial an 12) imposa d'une part, la
prise en compte des règles d'hygiène et de salubrité et d'autre part, le principe d'égalité. Ainsi, le
cimetière propriété communale, ouverte au public devint l'unique lieu autorisé (rares dérogations)
pour l'inhumation. Tous les citoyens ont vocation a y être enterrés. Le cimetière soumis au principe
d'égalité, nuancé par la reconnaissance du droit d'individualisation offerte par les concessions,
n'échappa pas à la distinction entre les pauvres enterrés en fosse commune et les plus aisés,
propriétaires de concessions.
Au cimetière les vivants accumulent les symboles de leur environnement quotidien et ceux de leur
puissance, témoignage de leur foi ou de leur réussite sociale. Simple pierre tombale, chapelle
(parfois modèle réduit de l'église), niche et tombeau nous renseignent au travers d'inscriptions,
accessoires, ornements et parfois véritables mises en scène, sur la vie, les fantasmes et la nostalgie
de ces défunts ou de leurs proches qui par delà la mort veulent encore s'exprimer. L'art funéraire
relate à la fois l'angoisse des vivants et les espoirs qu'ils placent dans l'au-delà mais aussi la
sociologie du moment. Parcourir les allées d'un cimetière peut susciter une réflexion métaphysique,
rappeler des faits historiques et mettre en lumière certains personnalités locales au sein d'un
environnement bien particulier articulé autour de l'art funéraire.
A Clermont-l'Hérault.
Au fil du temps la ville de Clermont-l'Hérault ( Clermont de(-) Lodève avant 1790) compta trois
emplacements successifs destinés au repos éternel. Le premier situé près de l'église paroissiale StPaul
fut transféré en 1785 dans un terrain propriété des Bénédictines (actuel square Clovis Roques).
Ce terrain plat, peu approprié, ne permettant pas l'évacuation des eaux pluviales, suscita dès 1793
l'indignation des Clermontais. Cependant ce n'est qu'en 1855 que le maire Omer Roqueplane (élu
de 1854 à 1859) et son Conseil décidèrent de la construction d'un nouveau cimetière. La commune
dut procéder à un emprunt et lever un impôt pour l'achat du terrain et son aménagement. Inauguré le
9 avril 1859 par le maire Prosper Bruguière, un jeune enfant âgé de 22 mois fut inhumé ce jour
même. Cette tombe, « érigée par les soins religieux de l'autorité locale », se trouve près de la
chapelle du cimetière située sur le côté droit de l'entrée principale (route de Montpellier). En 1867
Paul Delpon fit don à la ville d'un terrain mitoyen afin d'agrandir le cimetière. Cette deuxième
partie, inaugurée le 16 mars 1868 par le maire Léon Rouquet et le curé de la paroisse Barthélémy
Rastou, correspond à l'emplacement de la tombe (mausolée) de Eugène et Paul Delpon (donateur du
terrain) et de la domestique de la famille. A la fin du XXème siècle le columbarium (réservé aux
urnes funéraires) et le Jardin du Souvenir (réservé aux cendres des défunts) trouvèrent place prés de
cette partie. Le cimetière renferme un espace réservé aux enfants et un tombeau communal.
Mme Brigitte Saint-Pierre.

Vous pourrez à partir de ce site consulter les horaires d'ouverture du cimetière, les tarifs des concessions ainsi que le règlement mais également rechercher un défunt et consulter les affichages municipaux liés au cimetière.