Historiques des cimetières

Présentation

Bienvenue sur le site de présentation du cimetière de Saint-Sulpice-sur-Lèze.

Vous pourrez à partir de ce site consulter les horaires d'ouverture du cimetière, les tarifs des concessions ainsi que le règlement mais également rechercher un défunt et consulter les affichages municipaux liés au cimetière.

Le cimetière de Saint-Sulpice-sur-Lèze était initialement implanté à côté de l’église. Lors des grands aménagements du XIXe siècle, l’esplanade a été aménagée au nord et à l’ouest de l'église conduisant ainsi au transfert du cimetière à son emplacement actuel, avenue du cimetière dans les années 1840.

Lors du diagnostic patrimonial de la commune réalisé par Anaïs COMET en 2021, elle nous apprend les éléments suivants : “Dans le compoix de 1578, deux cimetières sont mentionnés sur le territoire de la commune : celui de Sainte-Colombe, près de l’église du même nom, et le « cimetière vieux » au lieu-dit Saint-Jean. Ce dernier appartient alors au bassin (sorte de confrérie) du Purgatoire. L’église paroissiale n’apparaît jamais en confront dans ce document, mais seulement les fossés ou les grands fossés de l’église. Il est tout à fait probable qu’un cimetière se trouvait alors près de l’église paroissiale.

En 1839, le seul cimetière de la bastide était implanté au nord de l’église paroissiale. Dès 1842, il est question de le transférer plus loin des habitations. Un premier projet prévoit un transfert à l’ouest du foirail, là où sera finalement construite l’école. C’est finalement la localisation actuelle qui sera choisie en 1843, plus éloignée de la bastide, tout en restant facilement accessible depuis l’église. Les tombes et les caveaux les plus anciens observés datent du milieu du 19e siècle. Il n’y a alors peut-être pas de mur de clôture au cimetière. Seul le petit édifice implanté à l’entrée sud est élevé rapidement. La chapelle implantée à l’extérieure du cimetière, côté sud, date de la seconde moitié du 19e siècle. Il faut attendre 1898 pour que le mur de clôture soit construit. Il est en partie reconstruit entre 1905 et 1908 du côté du ruisseau du Régou.

Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est érigé au cœur du cimetière en 1921. Le carré militaire, décidé la même année, est aménagé en 1922. Les noms des morts de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d’Algérie ont été ajoutés sur le monument aux morts au cours des années 1950 et 1960. L’extension du cimetière vers l’ouest a débuté au début des années 1980, au-delà de l’ancien mur de clôture qui a dû être abattu de ce côté.”

Il existe une chapelle située en dehors de l’enceinte du cimetière, l’accès principal se trouve au nord-est, mais il existe une porte secondaire au sud accessible depuis un chemin enherbé.

Aucun nom ne figure sur l’extérieur de cette chapelle et il n’a pas été possible d’y pénétrer, son identification reste donc inconnue. La chapelle est comprise dans un espace clos. Elle est bâtie en appareil alterné de briques rouges et beiges. Les angles traités en pilastres et surmontés de pinacles sont en pierre de taille, tout comme la porte et la croix qui couronne la façade.