Cimetière marin édifié tout en pente, il domine la baie de St-Jean-de-Luz dont il offre le plus beau des paysages. Quelques personnalités y ont leur dernière résidence Ce cimetière marin, qui s'appelait jadis le cimetière Bellevue (et on comprend mieux pourquoi quand on surplombe la baie), a vu le jour en 1901, à côté de la ferme Naguilen Borda. »
Alors pourquoi ce changement de nom ? Guy Lalanne, Adjoint au Patrimoine et à la Culture, a son explication : « Lors du décès de Paul Valéry, le cimetière de Sète a pris le nom de "marin" pour rendre hommage à l'écrivain qui avait écrit le poème "Le cimetière marin" (1920). C'est la même chose ici. A Socoa comme à Sète, on a l'impression que l'eau va monter sur les concessions à chaque marée. Mais contrairement à ce que les gens pensent, il n'y a pas que des marins ici. Tous les Cibouriens étaient enterrés à Socoa. »
Guy Lalanne parle au passé. Car cela fait bien longtemps que le cimetière marin, le plus grand de la ville avec 1 175 concessions (il a été agrandi en 1958), affiche complet. Les Cibouriens qui n'ont pas de tombeau familial sont désormais enterrés à Sainte-Croix. Cela n'empêche pas les curieux de visiter le cimetière marin, qui abrite des tombes de grandes personnalités locales. En plus, la vue sur la baie est époustouflante. Ce ne sont pas les locataires éternels de ces dernières demeures qui diraient le contraire.