Tout comme à Notre-Dame-de-Paradis, les inhumations se font dans l’église et alentours. A l’intérieur de l’édifice, de nombreuses dalles funéraires sont visibles formant le dallage. S’y lisent les noms et dates des défunts. Parfois en léger relief, on distingue un calvaire ou, marque de la sépulture d’un prêtre, un calice.
Saint-Caradec est le seul cimetière de la ville qui soit resté aux abords de son église. Peu à peu la place vint à manquer et l’on procède à des acquisitions de terrains pour l’agrandir dès 1894 puis en 1924, en 26 et dans les années 60.
Un ancien tombeau de pierre, visible dès l’entrée, passe pour être celui de saint Caradec, fondateur de la paroisse. Il est presque abrité sous un if pluri-centenaire que la tradition fait remonter à Henri IV. Une des particularités du cimetière est la présence d’un carré dit des « Protestants ». Y sont inhumés les membres de la famille Spawforth qui vécurent à Hennebont à la fin du XIXe siècle. Riches propriétaires fonciers, venus de l’Île de Wright, ils vinrent s’installer à Bellevue en Hennebont vers 1850. Ici repose également un membre de leur famille qui épousa Ernest Quinchez, directeur des Haras nationaux. Parmi les personnages, le cimetière accueille le caveau de la famille De Polignac. Et notamment Maxence, décédé à Kerscamps en Hennebont, grand-père du Prince Rainier de Monaco.